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La pelade, cette affection dermatologique angoissante

La pelade se caractérise par la perte de poils par plaques, et dans la plupart des cas au niveau du cuir chevelu. Alors que la peau du crâne conserve son aspect lisse, certains endroits sont dépourvus totalement de cheveux.

On l’appelle aussi l’alopécie en plaques.

C’est un phénomène à ne pas négliger, car aujourd’hui près de 2 % de la population mondiale, souffre de la pelade, aussi bien hommes que femmes, et certains enfants également.

Quelles en sont les causes ?

Il est encore bien difficile de déterminer comment apparaît la pelade. On parle souvent d’hérédité, cela représente entre 20 et 40 % des cas, mais les chercheurs s’accordent à dire, qu’il s’agit vraisemblablement, d’une maladie auto-immune, c’est-à-dire par l’agression des cellules de l’organisme, par ses propres anticorps.

Cette maladie s’attaque aux personnes en bonne santé. Ce n’est pas une maladie grave ou qui entraîne des complications, mais la pelade peut avoir des répercussions psychologiques importantes, et dégrader considérablement la qualité de vie.

On s’aperçoit également, que la pelade est souvent présente chez les personnes souffrant d’allergies, rhinite ou l’asthme, ce qui prouve que l’origine n’est pas nerveuse, même si parfois on a examiné une perte de cheveux après une période de stress.

Les symptômes ?

Dans la plupart des cas, la pelade se manifeste par la chute de cheveux en plaques, souvent des zones de 1 à 4 cm de diamètre. Le plus surprenant, c’est qu’au niveau de ces zones, la partie du cuir chevelu atteinte par la pelade, reste parfaitement lisse, complètement normale, sans aucune agression sur le crâne, juste parfois des démangeaisons.

C’est la pelade la plus classique dite en plaques.

Très souvent il y a une repousse des cheveux qui se fait entre 1 mois et 6 mois, et tout aussi surprenant, lorsque la chute se renouvelle, c’est toujours au même endroit.

Il existe la pelade décalvante qui entraîne une chute abondante des cheveux, sur l’ensemble du cuir chevelu, ce qui amène une alopécie complète.

La pelade universelle quant à elle, est l’association d’une pelade décalvante, ainsi que la perte de pilosité sur l’ensemble du corps.

Dans une forme plus sévère, la pelade ophiasique qui se situe à la lisière du cuir chevelu, entraîne la chute des cils, des sourcils et dans certains cas, heureusement isolés, la chute des ongles.

On évalue la gravité d’une pelade avant tout, en tenant compte de la surface capillaire atteinte, sans minimiser les désagréments qu’elle procure au quotidien. En effet la pelade apporte une anxiété, une baisse de vitalité, voire un état dépressif, chez les patients qui en sont atteints. La vie sociale est complètement chamboulée, car l’image de soi est négative, il est donc important de gérer l’aspect psychologique pour éviter des dégâts supplémentaires.

Comment évolue la pelade ?

L’évolution de la pelade est hélas imprévisible, elle est considérée comme une infection chronique qui peut se prolonger pendant plusieurs années. Certains patients n’auront qu’une seule perte de cheveux durant leur existence, alors que d’autres auront de multiples récurrences. Comme certains voient leurs cheveux repoussés, d’autres se lamentent d’en perdre toujours plus.

Il est à noter qu’une petite plaque de repousse se fait généralement toute seule, sur un processus qui peut s’étendre sur une année. Au début les cheveux repoussent blanc, là aussi il faudra attendre plusieurs mois, pour qu’ils retrouvent leur couleur naturelle.

Plus la pelade sera légère au début, plus le pronostic à long terme sera meilleur. Mais ce pronostic sera d’autant moins bon à long terme, dans la mesure où la pelade a commencé dès l’enfance, et surtout lorsqu’elle touche la lisière de la chevelure.

Les causes de la pelade étant encore aujourd’hui méconnues, rien ne permet de prévenir de son apparition sur le cuir chevelu.